Former footballeur Dani Alves reste derrière les barreaux à Barcelone, où il est considéré comme un risque de fuite alors qu'il attend son procès pour un viol présumé.
La défense du Brésilien a de nouveau demandé une libération sous caution, essayant maintenant d'utiliser ses enfants comme moyen de pression.
Alves‘ avocats soutiennent qu'il n'y a aucune chance qu'il quitte la ville étant donné que ses enfants adolescents vont à l'école à Barcelone.
L'ancienne star blaugrana a de nouveau demandé à être libérée sous caution le 20 avril après avoir donné au juge une autre version de ce qui s'est passé cette nuit-là à la boîte de nuit ‘Sutton'.
L'accusé insiste maintenant sur le fait qu'il y a eu consentement avec la victime présumée. Entre-temps, ses avocats ont déclaré qu'il était “impensable” qu'il tente de quitter Barcelone s'il était autorisé à sortir de prison, car il ne veut pas déshonorer sa famille.
Alves veut se défendre
Les avocats de l'international brésilien affirment dans leur appel que le risque de voir leur client fuir le pays est “inexistant” étant donné que les preuves dans l'affaire offrent une “perspective solide” pour la défense.
“Dani Alves est capable et désireux de se défendre et ne se soustraira pas aux poursuites”, peut-on lire dans l'appel.
Afin d'éviter le risque de fuite, Alves‘ avocats soulignent qu'il a un “projet de vie” à Barcelone, où il a toujours voulu que ses enfants reçoivent une formation universitaire.
Il les a donc inscrits en Espagne, où son fils aîné étudiera la dernière année de lycée.
Pas de procédure de divorce engagée
L'appel réfute également les arguments du ministère public privé, qui affirme que le risque de fuite d'Alves a augmenté après que sa femme, le mannequin… Joana Sanz, a annoncé le mois dernier sur les médias sociaux son intention de se séparer de lui après huit ans de mariage.
À cette fin, les avocats ont fourni au tribunal de Barcelone une capture d'écran des dossiers juridiques du footballeur, qui ne contiennent aucune action en divorce déposée par sa femme.