Tles choses étaient entre leurs mains, mais Barcelone a dérapé au plus mauvais moment. Perdre contre Shakhtar Donetsk à Hambourg n'était pas prévu, mais il n'y a pas lieu de se plaindre de la victoire des Ukrainiens.
Barcelone a de nouveau produit une performance plate, sans se créer beaucoup d'occasions, un peu comme à San Sebastian.
Marc-André ter Stegen a été une fois de plus le meilleur joueur de son équipe, ce qui en dit long sur l'histoire.
Ce n'est pas que le passage de Los Cules en huitième de finale soit désormais mis en réel danger, ils l'ont toujours entre leurs mains, mais cette défaite pourrait blesser Barcelone de manière plus profonde.
Xavia joué avec le feu, il a battu l'équipe de l'Italie. Séville, Porto, Athletic Club et Real Sociedad, mais lors du Clasico et contre le Shakhtar, leurs lacunes ont été exposées à un degré alarmant.
La qualification était proche et Xavi a dû penser que plus vite le passage en huitièmes de finale serait scellé, mieux ce serait. C'est pourquoi il a aligné un onze de départ très reconnaissable dans lequel le plus grand choc a été la présence de Marcos Alonso au poste d'arrière gauche.
Ne pas perdre était suffisant pour se qualifier, mais il y a aussi les bonus financiers qui ont manqué à l'équipe. Même s'il est minime, le club a besoin de tout l'argent qu'il peut obtenir, et une victoire contre le Shakhtar aurait été un coup de pouce.
L'état de la pelouse du stade de Hambourg Volksparkastadion, où le Shakhtar joue ses matchs à domicile, était mal entretenu, ce qui n'a pas aidé à la fluidité du match.
L'approche des Ukrainiens était claire : attendre en arrière et contre-attaquer rapidement à la moindre occasion. C'est ainsi qu'est née la première grande occasion du match, lorsque Matviyenko s'est présenté devant Ter Stegen, mais l'Allemand a de nouveau réalisé l'un de ces arrêts décisifs. Comme à Saint-Sébastien samedi dernier. Les Blaugrana ont tenté des frappes lointaines de Ilkay Gundogan et Raphinha, mais sans créer de réel danger pour les hôtes.
Marino PusicL'équipe de Marino Pusic a réagi en adoptant un style progressif avec le ballon, jouant de l'arrière à chaque occasion. Parfois, cela semblait suicidaire, les erreurs obligeant le gardien de but à faire des erreurs. Riznyk à faire plusieurs passes risquées pour éviter la pression qui s'exerce sur lui.
Le match approchait de la mi-temps et tout semblait indiquer qu'il se solderait par un score nul et vierge, mais il n'en fut rien. Une nouvelle action de l'équipe locale s'est terminée par un changement de jeu en faveur de Gocholeishvili et une croix mesurée de ce dernier qui Sikan a marqué de la tête avec précision pour porter le score à 1-0.
Quatre changements à la fois
La deuxième mi-temps appelait un changement de scénario pour éviter que Barcelone ne se complique la vie. Mais juste après la reprise, une erreur de jugement entre les deux équipes a été commise. Marcos Alonso et Christensen ont donné à Gocholeishvili l'occasion de porter le score à 2-0, mais Ter Stegen était encore là pour l'empêcher. Il n'y a pas eu d'amélioration du côté catalan et Ter Stegen était encore là pour sauver le tir de Sikan. Une situation qui a conduit Xavi à effectuer quatre changements à une demi-heure de la fin, à la recherche d'une réaction : Pedri, Lamine Yamal, Balde et Joao Felix. ont tous été présentés.
Cette domination ne s'est pas traduite par des occasions et les Ukrainiens ont continué à être dangereux en contre, malgré le fait que Sikan, un cauchemar pour les défenseurs centraux, n'était plus sur le terrain.
Le buteur a dû quitter le terrain après s'être blessé à la suite d'une collision avec Christensen.
Dans le dernier quart d'heure, le Shakhtar a un peu reculé, mais Barcelone, en passant constamment sur les côtés, n'a pas pu trouver de brèches. Le dernier recours de Xavi était Fermin, décisif lors du match à domicile contre les Ukrainiens.
Hélas, il n'en est rien résulté. Il était Newerton qui pensait avoir fait 2-0, mais son but a été refusé pour hors-jeu.